Odilon Redon Quotes

“Toutes les erreurs de la critique commises à mon égard, à mes débuts, furent qu'elle ne vit pas qu'il ne fallait rien définir, rien comprendre, rien limiter, rien préciser, parce que tout ce qui est sincèrement et docilement nouveau - comme le beau d'ailleurs, porte sa signification en soi-même. La désignation par un titre mis à mes dessins est quelquefois de trop, pour ainsi dire. Le titre n'y est justifié que lorsqu'il est vague, indéterminé, et visant même confusément à l'équivoque. Mes dessins inspirent et ne se définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé. Ils sont une sorte de métaphore.”

“Toutes les erreurs de la critique commises à mon égard, à mes débuts, furent qu'elle ne vit pas qu'il ne fallait rien définir, rien comprendre, rien limiter, rien préciser, parce que tout ce qui est sincèrement et docilement nouveau - comme le beau d'ailleurs, porte sa signification en soi-même. La désignation par un titre mis à mes dessins est quelquefois de trop, pour ainsi dire. Le titre n'y est justifié que lorsqu'il est vague, indéterminé, et visant même confusément à l'équivoque. Mes dessins inspirent et ne se définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé. Ils sont une sorte de métaphore.”

“Când ne deschidemtu mie şi eu ţie,când ne scufundămtu în mine şi eu în tine,când ne pierdemtu în mine şi eu în tine,Abia atuncieu sunt euşi tu eşti tu.”

“One day the girl is taking a bath and calls out. The widow comes into the tiny bathroom and the water surrounding the girl’s legs is clouded with crimson. She slaps the girl in the face and smiles and kisses her on the cheeks. She says, “May you bloom.” The girl doesn’t flinch. The widow tells her, “This is the first language of your body. It is the word ne. When you bleed each month, as when the moon comes and goes in its journey, you leave the world of men. You enter the body of all women, who are connected to all of nature.” The girl asks, “Why is it the word ne?” The widow responds, “When you bleed, this word is more powerful than any word you could ever speak. It is a blood word. It binds you to animals and trees and the moon and the sun. Where men take blood in the world in hunting and war, women give blood. It is the word ne because it closes the room of a woman’s body to men.” The widow places her hands into the water and says, “Good. You are alive. You and I are alive.”

“For why war? Nada ne hurt, sister ne hurt, for why you make vesna sore? For why!”

“Quand celui à qui l'on parle ne comprend pas et celui qui parle ne se comprend pas, c'est de la métaphysiqueWhen he to whom a person speaks does not understand, and he who speaks does not understand himself, that is metaphysics.”

“Je ne laissa entrer que le plaisair, oui, j’ai cette capacité-là, moi, de filtrer ce qui m’arrive, de choisir, j’ai choisi de ne pas être triste.”

“Tko npr. formulira govor o Bogu Abrahamovu, Izakovu i Jakovljevu tako da se u njemu više ne čuje Jobov uzdisaj i tužaljka 'Ta dokle još?', taj se ne bavi teologijom nego mitologijom.”

“Il ne fait aucun doute pour moi que la sagesse est le but principal de la vie et c'est pourquoi je reviens toujours aux stoïciens. Ils ont atteint la sagesse, on ne peut donc plus les appeler des philosophes au sens propre du terme. De mon point de vue, la sagesse est le terme naturel de la philosophie, sa fin dans les deux sens du mot. Une philosophie finit en sagesse et par là même disparaît.”

“Il faut que l’homme s’évade de cette lice ridicule qu’on lui a faite: le prétendu réel actuel avec la perspective d’un réel futur qui ne vaille guère mieux. Chaque minute pleine porte en elle-même la négation de siècles d’histoire boitillante et cassée. Ceux à qui il appartient de faire virevolter ces huit flamboyants au-dessus de nous ne le pourront qu’avec de la sève pure._ Manifestes du surréalisme”

“Il arrive un âge où ils ne sont plus séduisants, ni «en forme», comme on dit. Ils ne peuvent plus boire et ils pensent encore aux femmes; seulement ils sont obligés de les payer, d'accepter des quantités de petites compromissions pour échapper à leur solitude. Ils sont bernés, malheureux. C'est ce moment qu'ils choisissent pour devenir sentimentaux et exigeants… J'en ai vu beaucoup devenir ainsi des sortes d'épaves. "A time comes when they are no longer attractive or in good form. They can't drink any more, and they still hanker after women, only then they have to pay and make compromises in order to escape from their loneliness: they have become just figures of fun. They grow sentimental and hard to please. I haveseen many who have gone the same way.”