Enfant Quotes

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Cowards excuse themselves by the children. Heroes excuse the children. (Les lâches s'excusent par les enfants. - Les héros excusent les enfants.)

Charles de Leusse
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Les enfants qui s'aiment s'embrassent deboutContre les portes de la nuitEt les passants qui passent les désignent du doigtMais les enfants qui s'aimentNe sont là pour personneEt c'est seulement leur ombreQui tremble dans la nuitExcitant la rage des passantsLeur rage, leur mépris, leurs rires et leur envieLes enfants qui s'aiment ne sont là pour personneIls sont ailleurs bien plus loin que la nuitBien plus haut que le jourDans l'éblouissante clarté de leur premier amour

Jacques Prévert, Paroles
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The Smile of a Child enlarge the universe (D'un enfant le sourire - Agrandit l'univers)

Charles de Leusse
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Of course to one so modern as I am, `Enfant de mon siècle,’ merely to look at the world will be always lovely. I tremble with pleasure when I think that on the very day of my leaving prison both the laburnum and the lilac will be blooming in the gardens, and that I shall see the wind stir into restless beauty the swaying gold of the one, and make the other toss the pale purple of its plumes, so that all the air shall be Arabia for me. Linnaeus fell on his knees and wept for joy when he saw for the first time the long heath of some English upland made yellow with the tawny aromatic brooms of the common furze; and I know that for me, to whom flowers are part of desire, there are tears waiting in the petals of some rose. It has always been so with me from my boyhood. There is not a single colour hidden away in the chalice of a flower, or the curve of a shell, to which, by some subtle sympathy with the very soul of things, my nature does not answer. Like Gautier, I have always been one of those ‘pour qui le monde visible existe.

Oscar Wilde, De Profundis and Other Writings
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victor hugo, Les Contemplations, MorsJe vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule, L'homme suivait des yeux les lueurs de la faulx.Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux Tombaient ; elle changeait en désert Babylone, Le trône en échafaud et l'échafaud en trône, Les roses en fumier, les enfants en oiseaux,L'or en cendre, et les yeux des mères en ruisseaux. Et les femmes criaient : - Rends-nous ce petit être. Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître ? -Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas ; Des mains aux doigts osseux sortaient des noirs grabats ; Un vent froid bruissait dans les linceuls sans nombre ; Les peuples éperdus semblaient sous la faulx sombre Un troupeau frissonnant qui dans l'ombre s'enfuit ; Tout était sous ses pieds deuil, épouvante et nuit.Derrière elle, le front baigné de douces flammes, Un ange souriant portait la gerbe d'âmes.

Victor Hugo
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